LES MÉTAMORPHOSES DE DAVID ALTMEJD
Cruelles et poétiques comme les Métamorphoses d'Ovide, les sculptures de David Altmejd, exposées au MAM de Paris en ce moment brassent les genres.
L'humain et le minéral comme Niobé changée en pierre,
l'humain et l'animal comme le roi Lycaon changé en loup.
On pense à la légende du Golem façonné de glaise par le Rabbi Loew.
Certaines œuvres de fils tendus sont d'une délicate élégance, domaine d'insectes dorés, de dragons et de cygnes d'origami.
La plus grande installation, "The flux and the puddle" (2014), "le flux et la flaque", combine ces thèmes dans une architecture de démiurge.
Un jeu de miroirs vertigineux,
des créatures hybrides,
un laboratoire alchimique.
Le cartel mentionne les nombreux matériaux : Plexiglas, polystyrène, mousse expansive, résine époxy, gel époxy, résine synthétique, cheveux synthétiques, tissus, cuir, fil, miroir, plâtre, fil de fer, yeux de verre, sequins (petites disques scintillants), céramique, quartz, fleurs synthétiques, branchage synthétique, or, plumes, acier, noix de coco, toile de jute, encre, bois, systhème d'éclairage.
Le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris autorise les photographies sans flash pour la plupart de œuvres exposées, ce qui m'a permis d'illustrer ce post. C'est à souligner.