J'ai trois grands chassis, quatre-vingts sur quatre-vingts centimètres, tendus de toile de jute, aussi rugueuse qu'un surveillant général autrefois. J'ai peint sur la première un chemin des bords de loire, allant vers Andrézieux, pendant cet été pluvieux, lumière grise et reflets dans les flaques brunes. Je viens de terminer sur la deuxième un chemin, ancienne voie ferrée, allant vers le barrage de Grangent, pendant cet été indien, feuillages lumineux et reflets en flaques de soleil.
Quelques gros plans :
Le chemin,
un des garde-corps de l'ancienne voie ferrée,
l'horizon du marcheur,
la lumière au travers des feuillages d'automne.
J'attendrai la brume, le gel ou la neige (sans impatience) pour conclure cette trilogie des chemins.
Que nous racontera le chemin d'hiver? Où ira-t-il?