BOÎTES À HERBORISER
Après les chevalets de campagne, les gandots, je commence une nouvelle collection, les boîtes à herboriser.
Quèsaco, Was ist das ???
Hermann Kern en peignant un herboriste en 1908 a bien indiqué la boîte cylindrique pendue à l'épaule de ce jovial naturaliste.
La boîte de Darwin. Vasculum, en anglais. On y mettait à l'abris dans un linge humide les plantes prélevées pendant le temps de la cueillette.
Il en existe de très belles, décorées, souvent pour enfants.
Ma collection est plus que modeste, pour le moment, (3 boîtes !) .
Une boîte moderne toujours fabriquée à l'ancienne par Deyrolle.
Deyrolle, 46 rue du Bac à Paris, c'est une institution. Depuis 1831, Deyrolle rassemble, dans une atmosphère de cabinet de curiosités, d'importantes collections destinées à tous les amateurs de la nature.
On n'est pas autorisé à photographier l'intérieur. C'est dommage, mais une visite s'impose pour qui aime les cabinets de curiosités.
Ma deuxième boîte, chinée aux puces du canal à Lyon, a du vécu. Souvent, les boîtes à herboriser sont associées, par des brocanteurs peu curieux, à cause de leur couleur, à du matériel militaire.
"Mobilier et Matériel pour l'enseignement". Peut-être, en ces temps bénis, les élèves partaient-ils herboriser dans la nature ? Aujourd'hui, des vidéos...
Quelques graffiti gravés sous la boîte iraient en ce sens.
On peut peut-être déchiffrer "Agriculture 1929" - "1940" - "2 heures a" - "VAUGI 30-41" ???
La troisième, dénichée à la brocante annuelle de Savigneux est rare. Elle servait aux herboristes et entomologistes.
Elle comporte 3 casiers.
et une étoile-fleur en relief sur le dessus.